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1
Mars 2004 N°5 |
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Prime
d’intéressement aux bénéfices
Ce ne sont pas les signataires de l’accord
salarial chez
Renault, comme ils le prétendent, mais bien grâce à
Nissan et Volvo que nous
allons avoir une prime d’intéressement qui va une fois de plus
masquer la
politique salariale (AGS) de la direction. Grâce à NISSAN
et à VOLVO, Renault peut afficher un
résultat net en progression malgré une
légère érosion de la marge
opérationnelle. Nissan et Volvo assurent
donc les ¾ des bénéfices de Renault. Nissan
à lui seul fait empocher à Renault
en 2003 1,7 milliards d’euros et cinq ans d’alliance 3,27 milliards
d’euros. Renault a aussi
bénéficier en 2003 au redressement de Volvo dont il
détient 20% du capital. 2004, La grande inconnue ! Pour Nissan, la parité
entre dollar et Yen (Nissan réalise les ¾ de ses
bénéfices aux USA ) sera à
l’ordre du jour. Car avec des effets de
change défavorable à Nissan en 2004, Renault ne pourra
compter que sur lui-même
pour améliorer ses performances. La baisse du marché
automobile Européen où Renault réalise les
¾ de ses ventes s’est traduit par
une perte de résultat opérationnel de 311 millions
d’euros en 2003 ! En 2004, si la
concurrence et la conjoncture internationale s’aggrave, rien ne dit que
la
prime d’intéressement aux bénéfices soit aussi
rondelette, pour les salariés de
Renault. Pour SUD, le maintient
de notre pouvoir d’achat ne peut donc pas se baser sur des records de
bénéfices, mais sur une salaire de base qui suit
l’inflation avec des
cotisations, pour la sécurité sociale, les caisses de
retraites, les mutuelles,
les complémentaires…
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